Du comté de Foix à Ariège Pyrénées !


Notre département fait partie de la région Occitanie, nommé d’après la rivière homonyme, situé au sud-ouest de la France. L’Insee et la Poste lui attribuent le code 09. Notre préfecture est Foix avec ses presque 9000 habitants !

Matériaux composite l’Ariège a été formée en 1790 de l’addition de l’ancien comté de Foix, de presque l’entièreté du Couserans, du pays d’Olmes (Patrie de Fabien Barthez et Perrine Laffont) du Quérigut et du Donezan.

L’Ariège est un vaste département ! Nous sommes frontalier au Sud de la principauté d’Andorre et de la Catalogne Espagnole, à l’Ouest de la Haute-Garonne et à l’Est des Pyrénées Orientales et de l’Aude.

Des plaines et coteaux de la basse Ariège avec une production céréalières aux 6 sommets frontaliers culminant à plus de 3000m. L’Ariège possède également de nombreux sites historiques allant de la préhistoire jusqu’à nos jours.

naissance de l’Ariège :

Marc Guillaume Alexis Vadier

Revenons au XVIIIème siècle avec Marc-Guillaume-Alexis Vadier « le créateur du département ».

Le 17 juillet 1736 né à Pamiers le petit Marc-Guillaume-Alexis qui deviendra un homme politique français, dont l’activité s’exercera pendant la Révolution.

Au début de sa carrière Vadier est un militaire issu d’une famille bourgeoise de Pamiers. Riche propriétaire terrien il démissionne a 26 ans de l’armée pour devenir Conseiller à la sénéchaussée et au présidial. Le présidial est un tribunal jugeant de petites affaires de baux et des crimes. Il s’agit d’un tribunal de l’Ancien Régime.

Vadier jouit d’une grande popularité dans le comté de Foix car il a dans le cadre de sa fonction au présidial, défendu avec ardeur les déshérités.

Le 20 juin 1789, Vadier est enregistré présent sur le serment du jeu de paume en tant que député.

Vadier s’implique particulièrement lors de la discussion sur la division de la France en départements qui s’ouvre le 3 novembre 1789. Il s’oppose aux représentants du Languedoc, du Roussillon, du Comminges et du Couserans qui veulent se partager le territoire du comté de Foix et propose en engageant de nombreuses tractations la création d’un département de l’Ariège en y ajoutant Mirepoix et le Couserans.

Foix devient le chef lieu de département.

Le 13 décembre, Vadier et Bergasse-Larizoule écrivent « Pamiers et Foix doivent se réunir sans perdre de temps pour faire les démarches convenables auprès des villes de Saint-Girons et de Mirepoix et autres pour la formation du département ». La négociation est rude, les départements voisins ne veulent pas de l’Ariège et veulent faire main basse sur tous les territoires revendiqués par Vadier. St Girons, Mirepoix et Foix veulent devenir Préfecture !

Le découpage proposé par Vadier est retenu. Ce découpage devient une référence pour les discussions encore en cours pour les autres départements. Le 18 janvier 1790, Vadier, Bergasse-Larizoule et Jean Bernard Font signent, à Paris, l’accord définitif de la création du département de l’Ariège.

L’Ariège est née !

Continuons notre présentation de notre député Vadier car sa vie connue de nombreuses péripéties qui font l’Histoire de France :

En 1792 Vadier est élu député a la Convention Nationale. Élu par 235 suffrages sur 313 votants, il fait partie de la Montagne et vote la mort de Louis XVI sans appel ni sursis.

À partir de septembre 1793, il devient président et doyen du comité de sûreté générale, organe policier et répressif de la Terreur.

Vadier lit à la Convention le dossier à charge, constitué de fausses preuves, contre Catherine Théot. On ne se serait probablement jamais intéressé à Catherine Théot si Vadier dans le cadre de sa présidence du Comité de sûreté générale, n’avait pensé pouvoir compromettre Robespierre par effet domino. Indirectement, en fin stratège Vadier déclare Robespierre aspirant conspirateur…

Après la chute de Robespierre, Vadier est accusé d’avoir couvert les exactions de la Terreur…Le vent tourne…

Vadier condamné à la déportation, il parvient à s’enfuir et à se cacher jusqu’à l’amnistie votée à la séparation de la Convention.

Vadier fuit toutefois une période trouble. C’est en Belgique, que s’achévera un long exil… À plus de 92 ans, Marc-Guillaume-Alexis Vadier meurt le dimanche 14 décembre 1828 à 18 heures, dans la petite maison qu’il habitait au numéro 1251 de la rue des Douze Apôtres, à Bruxelles.

En 2005 suite a une demande au Conseil d’Etat le département est rebaptisé ARIEGE PYRENEES.

Envie d’en savoir plus?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc-Guillaume-Alexis_Vadier